Très bon post du Citoyen durable sur les "ravages de la superstition" étatique, si répandue, qui consiste à croire que l'Etat est indispensable pour la "justice sociale", alors qu'il n'est guère indispensable que pour les fonctionnaires et les politiciens, tandis qu'il met sous sa coupe le reste de la population et enfonce le pays dans le sous-développement durable...
Cet absence de sens critique si répandue chez les gens me rappelle le merveilleux conte de ce vieil anarchiste de droite que fut Marcel Aymé : le percepteur d'épouses.
De mémoire, il s'agit d'un percepteur qui sévit dans une ville de province quelconque. Il est tellement consciencieux qu'il s'envoie des sommations à lui-même - car il est affligé d'une femme très dépensière et il a du mal à boucler ses propres fins de mois. Puis sa femme en a assez et le quitte (avec un beau militaire, je crois). C'est là qu'on entre dans la quatrième dimension et dans la folie fiscale. Le percepteur s'imagine que le fisc lui a pris son épouse par une saisie-arrêt (sans sommation). Il invente alors de nouvelles dispositions qui obligent tous les maris de la ville à abandonner leur femme au fisc. Et tous, un peu surpris au début, viennent docilement avec leur femme, "puisqu'il faut", disent-ils (les sales machos !). Le ministre, en visite dans le coin, vient admirer le zèle du percepteur et des citoyens, et trouve que le percepteur est fou, mais que l'idée est bigrement intéressante...
Le Cri du contribuable devrait décidément publier ce conte en l'assaisonnant d'un petit commentaire sur la superstition étatique, maladie typiquement française...
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1 commentaire:
Merci pour le lien!
J'aime beaucoup l'expression "quatrième dimension fiscale"...
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